La communauté Bhoutanaise de Québec
Le Bhoutan est un petit pays qui peut entrer 40 fois dans le Québec et son nombre d’habitants est similaire à celui de la région de Québec soit environ 740 000 Bhoutanais. C’est de ce pays, au début des années 1990 que des milliers de Bhoutanais d’ascendance népalaise ont été forcés de quitter le Bhoutan en craignant pour leur vie. Le roi du Bhoutan de cette époque voulait un peuple homogène : bouddhiste, parlant la langue nationale qui est le Dzongkha et qui partage la même culture inspirée des tibétains. C’est pour ces raisons que pendant plus de vingt ans, les Bhoutanais de Québec se sont retrouvés dans des camps de réfugiés dans l’est du Népal, pays près du Bhoutan et voisin de l’Inde. Malgré ses 25 millions d’habitants, le Népal peut entrer 10 fois dans le Québec. Sa culture, influencée par l’Inde est très différente de celle du Bhoutan.
C’est en 2008 que le premier réfugié bhoutanais arriva avec sa famille à Québec et ils furent suivis par près de 1500 personnes au cours des cinq dernières années faisant ainsi de Québec, la ville abritant le plus grand nombre de Bhoutanais au Canada. Malgré une grande difficulté d’intégration notamment dû à la langue, nombre de Bhoutanais travaillent maintenant à Québec, certains pour des compagnies alimentaires et d’autres, ayant maîtrisé les rudiments de la langue de Molière, en tant qu’interprètes pour les Bhoutanais ne parlant ni le français, ni l’anglais. Encore plus loin dans cette intégration à la société québécoise, deux mariages traditionnels népalais eurent lieu en 2013 unissant deux jeunes Bhoutanaises à deux Québécois formant ainsi un pont plus fort qu’auparavant entre les deux cultures.
Une dualité identitaire existe chez la communauté bhoutanaise de Québec. Bien que ses membres se disent du Bhoutan, ils parlent le népali, cuisinent des plats népalais, chantent des chansons népalaises, et bon nombre d’entre eux sont hindous, chrétiens et bouddhistes, chose qui n’aurait pu se produire au Bhoutan il y a vingt ans. C’est pour cette raison que plusieurs des Bhoutanais qui vivent à Québec se disent aussi comme étant des Népalais même s’ils n’ont jamais eu la nationalité népalaise. Une chose est sûre, c’est que plusieurs Bhoutanais seront heureux de bientôt pouvoir se dirent officiellement et fièrement Canadiens ou même Québécois, car cette communauté, bien que peu connue, peut nous en apprendre beaucoup et ce que nous vous invitons à faire lors du festival MondoKarnaval.
C’est en 2008 que le premier réfugié bhoutanais arriva avec sa famille à Québec et ils furent suivis par près de 1500 personnes au cours des cinq dernières années faisant ainsi de Québec, la ville abritant le plus grand nombre de Bhoutanais au Canada. Malgré une grande difficulté d’intégration notamment dû à la langue, nombre de Bhoutanais travaillent maintenant à Québec, certains pour des compagnies alimentaires et d’autres, ayant maîtrisé les rudiments de la langue de Molière, en tant qu’interprètes pour les Bhoutanais ne parlant ni le français, ni l’anglais. Encore plus loin dans cette intégration à la société québécoise, deux mariages traditionnels népalais eurent lieu en 2013 unissant deux jeunes Bhoutanaises à deux Québécois formant ainsi un pont plus fort qu’auparavant entre les deux cultures.
Une dualité identitaire existe chez la communauté bhoutanaise de Québec. Bien que ses membres se disent du Bhoutan, ils parlent le népali, cuisinent des plats népalais, chantent des chansons népalaises, et bon nombre d’entre eux sont hindous, chrétiens et bouddhistes, chose qui n’aurait pu se produire au Bhoutan il y a vingt ans. C’est pour cette raison que plusieurs des Bhoutanais qui vivent à Québec se disent aussi comme étant des Népalais même s’ils n’ont jamais eu la nationalité népalaise. Une chose est sûre, c’est que plusieurs Bhoutanais seront heureux de bientôt pouvoir se dirent officiellement et fièrement Canadiens ou même Québécois, car cette communauté, bien que peu connue, peut nous en apprendre beaucoup et ce que nous vous invitons à faire lors du festival MondoKarnaval.